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Mutuelle santé: Cancer colorectal (ou cancer de l'intestin)

RSS Cancer colorectal  (ou cancer de l'intestin)

 

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Cancer colorectal (ou cancer de l'intestin)

Le cancer colorectal (ou cancer de l'intestin)

 

Le cancer colorectal (ou cancer de l'intestin) est la deuxième cause de mortalité par cancer après celui du poumon. Ce cancer concerne aussi bien les hommes que les femmes. Très rare avant 50 ans, la fréquence de ce cancer augmente ensuite rapidement.

Le cancer colorectal en France c'est :
> 37 000 nouveaux cas estimés chaque année
> 3ème cancer le plus fréquent après ceux du sein et de la prostate
> des chances de guérison si l'on intervient rapidement

Aujourd'hui, grâce à un diagnostic précoce, la mortalité due au cancer colorectal peut être diminuée. Les traitements sont alors moins lourds et les chances de guérison sont plus grandes.

 

A partir de 50 ans, vous pouvez bénéficier gratuitement du dépistage organisé du cancer colorectal. Grâce à un diagnostic précoce et adapté, la mortalité due au cancer colorectal peut être diminuée.

 

L'Assurance Maladie prend en charge à 100 % le coût du dépistage organisé.
Votre médecin traitant vous remet gratuitement le test de dépistage. Vous n'avez pas à avancer de frais. L'analyse de votre test en laboratoire agréé est également prise en charge à 100 % par l'Assurance Maladie.

Le traitement du cancer colorectal
Le cancer colorectal est le plus fréquent des cancers, tous sexes confondus. 36 000 nouveaux cas apparaissent chaque année, et 16 000 décès lui sont imputables. Si le taux de survie reste bas, les traitements progressent sans cesse, grâce à l’amélioration de la chirurgie et des chimiothérapies.
Le choix du traitement dépend du stade et de la localisation du cancer. Il n’est jamais décidé par un seul professionnel mais est le résultat d’une concertation pluridisciplinaire.

En revanche, la consultation chez votre médecin traitant est prise en charge dans les conditions habituelles, en fonction de votre situation dans le parcours de soins.
De même, si votre médecin vous prescrit une coloscopie ou tout autre examen complémentaire, il sera pris en charge par votre caisse d'Assurance Maladie dans les conditions habituelles.

 

Qu’est-ce que le cancer colorectal ?

 

Le cancer colorectal (ou cancer de l'intestin) touche le colon ou le rectum, situés entre l'intestin grêle et l'anus. Il a la particularité de se développer le plus souvent à partir d'une tumeur bénigne : le polype. En grossissant au-delà d'un centimètre de diamètre, le risque que ce polype se transforme en cancer augmente fortement. Il touche aussi bien les hommes que les femmes.
Le risque de cancer colorectal est augmenté chez les personnes ayant un antécédent familial ou souffrant d'une colite inflammatoire.

 

Le cancer colorectal est beaucoup plus fréquent dans les pays industrialisés. Les habitudes de vie, principalement l’alimentation, jouent d’ailleurs un rôle primordial dans son apparition.
Certaines personnes peuvent le contracter en raison d’une prédisposition héréditaire. Mais dans 75 % des cas, aucune prédisposition de ce type n’est présente.

Quand le cancer est détecté à un stade précoce, on le guérit (90% de guérisons pour les stades I). Si le cancer est découvert tardivement, les chances de guérison sont beaucoup plus faibles (moins de 5% de guérison au stade IV). Le premier traitement est la chirurgie, qui permet d'enlever la tumeur et les ganglions environnants (curage ganglionnaire). (Les cancers très superficiels sont parfois totalement réséqués par voie endoscopique, sans chirurgie complémentaire nécessaire s'il n'y a pas franchissement de la muqueuse musculaire). On y associe des traitements adjuvants: chimiothérapie, si le curage contient des métastases ganglionnaires ou s'il existe des métastases hépatiques ou pulmonaires; radiothérapie si l'exerèse chirurgicale n'a pu être totale, avec reliquat tumoral individualisé sur un organe vital.
Dans le cas du cancer du bas rectum, la présence de ganglions visibles sur le scanner ou l'échoendoscopie est une indication de radio-chimiothérapie préopératoire.

 

Des symptômes visibles tardivement

 

Les symptômes du cancer colorectal ne sont visibles qu'à un stade avancé de la maladie, il s'agit le plus souvent de :
- douleurs abdominales;
- troubles du transit intestinal inhabituels et persistants: constipation soudaine ou diarrhée qui se prolonge, voire alternance des deux;
- anémie ;
- présence de sang dans les selles;
- Une grande fatigue
- Une perte de poids inexpliquée.

 

Remarque. La présence de sang dans les selles peut avoir une autre explication, comme des hémorroïdes ou une fissure anale. De plus, certains aliments peuvent colorer les selles. C’est le cas des betteraves et de la réglisse rouge.

 

Personnes à risque

  • Âge. La maladie frappe surtout les personnes de plus de 50 ans (90 % des cas).
  • Antécédents personnels ou familiaux. Le risque s’accroît lorsque l’on a déjà souffert d’un cancer colorectal ou de polypes, ou qu’un membre de la famille en a souffert. Cette prédisposition n’est pas toujours d’origine héréditaire. Elle peut être le fait de l’exposition à une même substance cancérigène dans l’environnement, ou d’habitudes alimentaires ou de style de vie. Certaines maladies génétiques du côlon accroissent le risque de cancer colorectal. Les deux formes les plus courantes sont le cancer colorectal héréditaire sans polypose (ou syndrome de Lynch), responsable d’environ 5 % des cas de cancer colorectal, et la polypose familiale adénomateuse, en cause dans environ 1 % des cas. Cette dernière se manifeste par l’apparition d’un très grand nombre de polypes, dès l’adolescence.

    La chirurgie avant tout !
    La chirurgie représente le principal traitement du cancer colorectal. L’intervention consiste en l’ablation du segment de côlon concerné. S’il s’agit d’un cancer rectal, le chirurgien réalise l’ablation du rectum en préservant si possible le sphincter. L’ablation du mésorectum (zone graisseuse située autour du rectum qui contient les vaisseaux sanguins et lymphatiques et les nerfs du rectum) diminue le risque de rechute.

  • Sexe. Les hommes sont légèrement plus à risque que les femmes.
  • Maladie inflammatoire de l’intestin. Le fait d’être atteint de la maladie de Crohn ou de la colite ulcéreuse augmente le risque.
  • Diabète. Lors d’études épidémiologiques, il est apparu que le cancer colorectal est plus fréquent chez les individus atteints du diabète de type 2 que chez ceux qui n’en sont pas atteints.

Facteurs de risque

  • Le tabagisme. Surtout ceux qui ont fumé pendant de nombreuses années.
  • La consommation d’alcool. Les recherches ont démontré un lien entre la consommation d'alcool (même lorsque celle-ci est modérée) et plusieurs types de cancers : du sein, du côlon et du rectum, de l’oesophage, du larynx, du foie, de la bouche et du pharynx. Plus la quantité d’alcool consommée est importante, plus le risque de cancer s’élève, peu importe le type d’alcool (vin, bière ou spiritueux). Il semble que les méfaits de l’alcool soient partiellement contrés par une consommation suffisante d’aliments contenant de la vitamine B9 (folate).

    La chirurgie associée à la radiothérapie
    Dans le cancer du rectum, la radiothérapie pré-opératoire - éventuellement associée à la chimiothérapie - diminue le risque de récidive locale. Elle est indiquée lorsque le cancer envahit toute la paroi et /ou si les ganglions sont atteints. C’est l’écho-endoscopie (examen pratiqué avec un endoscope muni à son extrémité d’une sonde d’échographie) qui permet de déterminer le stade de diagnostic. La radiothérapie s’administre le plus souvent sur 5 semaines, à raison de 5 séances par semaine. L’intervention chirurgicale a lieu 4 à 6 semaines après la dernière séance de radiothérapie.

  • L’obésité et l’embonpoint. Conséquence de la sédentarité et de la mauvaise alimentation, le surplus de poids serait un facteur de risque très important pour plusieurs cancers, dont ceux de l’oesophage, du côlon, du sein, de l’endomètre et du rein.
  • L’inactivité physique. En plus de causer un excès de poids, la sédentarité empêcherait le bon fonctionnement de certains mécanismes indispensables au maintien de la santé. La bonne forme physique réduit le risque de cancer du côlon ainsi que du cancer du sein.
  • Une alimentation riche en viande rouge, en charcuterie (salami, saucissons, jambon fumé, etc.) et en grillades aubarbecue, et pauvre en fruits et légumes.
  • Le manque de lumière naturelle. Il semble que les risques de contracter un cancer du côlon soient plus élevés dans les régions du monde où les gens sont moins exposés à la lumière naturelle. On croit que l'effet protecteur serait dû au mécanisme par lequel le soleil entraîne la production de vitamine D. Il faut, évidemment, protéger la peau avec un écran solaire adéquat. 

Prévention du cancer colorectal

 

> Mesures préventives de base

  • Cesser de fumer;
  • Rester actif physiquement;
  • Atteindre ou maintenir un poids santé;
  • Limiter la consommation d’alcool (aux femmes : moins d’un verre par jour, et aux hommes : moins de deux verres par jour);

    La chimiothérapie adjuvante
    La chimiothérapie consiste à administrer au malade un médicament cytotoxique destiné à tuer les cellules cancéreuses. Ce traitement, quand il est efficace, peut éliminer les métastases ou empêcher leur apparition et/ou rétrécir les tumeurs ou ralentir leur croissance.
    La chimiothérapie adjuvante complète la chirurgie, réduit les risques de récidive et améliore la survie. Son efficacité est démontrée dans le cas du cancer du côlon avec atteinte ganglionnaire. La chimiothérapie de référence actuelle associe 5 FU, acide folinique et oxaliplatine ou “FOLFOX” par cure de 2 jours tous les 15 jours pendant 6 mois.

  • Manger suffisamment de fruits et de légumes et de céréales à grains entiers semble contribuer à prévenir le cancer colorectal. Ces aliments renferment des vitamines, des minéraux, des fibres et des antioxydants qui contribuent à prévenir le cancer colorectal. Apporter de la variété afin de profiter de la plus large gamme possible des substances bénéfiques qu’ils renferment (calcium, magnésium, vitamine B9, etc.). Un bon apport en fruits et en légumes réduit aussi le risque d’autres types de cancers (bouche, oesophage et estomac);
  • Limiter la consommation de viande rouge, de charcuterie (salami, saucissons, jambon fumé, etc.) et de grillades.  

> Mesures de dépistage : détecter les polypes à risque

 

Le cancer colorectal, se développe lentement, le plus souvent à partir de petites lésions nommées «polypes». Elles apparaissent sur la paroi de l'intestin. Certaines peuvent grossir, se mettre à saigner et évoluer vers un cancer.
Le dépistage proposé repose sur la recherche de traces de sang dans les selles, souvent invisibles à l'œil nu et parfois signes d'une lésion suspecte, à l'aide d'un test simple à réaliser chez soi.
Le dépistage du cancer colorectal permet de réduire de 15 % à 33 % la mortalité attribuable à ce type de cancer chez les personnes âgées de 50 ans et plus.

 

Le dépistage du cancer colorectal est simple, rapide et gratuit.

>Q : Je n'ai aucun symptôme, je me sens bien, dois-je quand même faire ce test ?
>R: Oui, ce test permet de déceler un saignement invisible avant même l’apparition des symptômes. Après 50 ans, il est important de faire un dépistage du cancer colorectal tous les 2 ans car ce cancer peut rester très longtemps sans symptôme identifiable.
  1. Si vous avez entre 50 et 74 ans, vous recevez tous les deux ans, un courrier d'invitation à participer au dépistage organisé du cancer colorectal. Il vous invite à retirer un test de dépistage auprès de votre médecin traitant, à l'occasion d'une consultation.
  2. Votre médecin traitant détermine si le test est approprié ou non à votre situation médicale. S'il le juge adapté, il vous remet un test et vous explique comment l'utiliser.
  3. Il s'agit d'un test à réaliser chez vous, sur plusieurs jours. En suivant le mode d'emploi détaillé, vous déposerez des fragments de vos selles sur différentes plaquettes de tests avant de les adresser à l'aide d'une enveloppe T pré-affranchie fournie, à un laboratoire d'analyses agréé pour le dépistage organisé.
  4. Les résultats du test vous seront adressés, ainsi qu'à votre médecin traitant, dans un délai de 15 jours.

Pour les personnes à risque. Les personnes qui ont des facteurs prédisposants personnels ou familiaux devraient passer une sigmoïdoscopie ou une coloscopie dès l’âge de 40 ans. Si les résultats à cet examen s’avèrent normaux, il est conseillé de refaire l’examen tous les cinq à dix ans. Dans les autres cas, le médecin évaluera la fréquence requise.

 

Le résultat du test

Coloscopie
La colonoscopie (ou coloscopie) est l'examen de référence : une sonde (long flexible enrobé de plastique) est insérée par l'anus puis glissée peu à peu dans l'intestin, le plus souvent au cours d'une anesthésie générale. Il permet d'observer la muqueuse de l'anus jusqu'à la jonction iléo-colique, au niveau du cæcum et de l'appendice, et de faire des prélèvements. Si l'on constate un polype, celui-ci est enlevé entièrement et sera analysé au laboratoire par histologie, et son exérèse diminue beaucoup le risque de cancer

  • Si le test est négatif (97% des cas), votre médecin vous invite à renouveler le test dans deux ans et ce, au moins jusqu'à 74 ans. Vous êtes également invité à surveiller tout trouble du transit inhabituel et persistant.

  • Si le test est positif (3% des cas), cela ne signifie pas que vous avez un cancer mais que du sang a été repéré dans vos selles. Votre médecin traitant vous prescrit alors une coloscopie pour confirmer ou infirmer la présence d'anomalies dans le côlon ou le rectum. La coloscopie, le plus souvent réalisée sous anesthésie, permet de visualiser l'intérieur de l'intestin et de détecter les polypes pour les retirer avant qu'ils n'évoluent en cancer.
    La coloscopie peut révéler un cancer (10% des cas) qui est d'autant mieux traité s'il est découvert tôt.

Parlez-en à votre médecin traitant
Le dépistage du cancer colorectal est important pour le suivi régulier de votre santé. Pour plus d'informations ou si vous vous posez des questions, n'hésitez pas à en parler à votre médecin traitant. Il est à votre écoute et peut répondre à toutes vos interrogations.
Source : doctissimo.fr


Vidéo santé : Cancer colorectal symptômes et dépistage du cancer colorectal



Vidéo santé : Dépistage du cancer colorectal : mode d'emploi du test



 
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