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Mutuelle santé: Cancer de l'endomètre (cancer du corps de l'utérus)

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Cancer de l'endomètre (cancer du corps de l'utérus)

Les symptômes d'alerte

 

> Des saignements vaginaux après la ménopause

 

Des pertes vaginales progressivement plus chargées en sang, accompagnées de crampes pelviennes, de douleurs urinaires et pendant les rapports sexuels.
Et si c'était un cancer de l'endomètre (cancer du corps de l'utérus)

 

Le cancer de l'endomètre (cancer du corps de l'utérus) 

L'endomètre est la muqueuse qui tapisse l'intérieur de l'utérus; elle s'imprègne d'hormones tout au long de chaque cycle menstruel et, au moment des règles, une partie de ce tissu est éliminé.

 

Le cancer de l'endomètre, appelé aussi cancer du corps utérin, est le cancer qui se développe à partir de l'endomètre qui est le tissu de l'utérus où se produit la nidation. Il ne doit pas être confondu avec le cancer du col de l'utérus car les causes et les caractéristiques épidémiologiques de ces deux cancers sont différentes. Le cancer du col est un cancer de la femme jeune associé à une infection génitale par un virus transmis sexuellement, l'HPV (Human Papilloma Virus). Le cancer de l'endometre est l'apanage de la femme ménopausée.

 

Dans nos pays industrialisés, le cancer de l'endomètre est le cancer gynécologique le plus fréquent et le quatrième en incidence chez la femme (après les cancers du sein, du colon et du poumon). Il compte pour environ 13 % de tous les cancers chez les femmes. On sait qu'un grand pourcentage des cancers qui ont leur origine dans des tissus sensibles aux hormones sexuelles - c'est le cas de l'endomètre - sont «hormonodépendants». Ce qui veut dire qu'ils peuvent être déclenchés par un surplus d'hormones naturelles comme les oestrogènes.

Le cancer de l'endomètre est plutôt un cancer de bon pronostic. Souvent découvert précocement lors d'un bilan de saignement utérin chez une femme ménopausée, la tumeur est très fréquemment accessible à un traitement chirurgical curatif. Lorsqu'il est diagnostiqué à un stade plus avancé, les traitements utilisés comportent la chirurgie, la radiothérapie, la chimiothérapie ou l'hormonothérapie. Ces deux dernières thérapies sont le plus souvent appliquées lorsqu'un traitement curatif ne peut pas être envisagé.

 

> Les stades du cancer de l'endomètre

 

Stade I. Le cancer est circonscrit au corps de l'utérus et n'a pas atteint le col.
Stade II. Le cancer s'est étendu jusqu'au col.
Stade III. Le cancer s'est propagé hors de l'utérus ; les ganglions logés dans le bas de l'abdomen (pelvis) peuvent être atteints.
Stade IV. Le cancer s'est propagé dans l'abdomen supérieur; il peut avoir atteint la vessie, le rectum ou d'autres parties de l'organisme.

 

> SymptômesFacteurs de risque
Lors d'études, les facteurs suivants ont été clairement associés à un risque plus élevé de cancer de l'endomètre.
â–  Excès de poids. On ne sait pas encore comment ce facteur contribue à un tel cancer, mais il est possible que l'excès de poids entraîne un taux plus élevé d'oestrogènes, car le corps fabrique une partie de ses oestrogènes dans les tissus gras.
â–  Hormonothérapie inadéquate. Selon les données actuelles, il semble que l'hormonothérapie (oestrogènes seules, sans progestérone) accroît les risques de développer un cancer de l'endomètre dans une proportion d'environ 120 % pour chaque période de cinq années d'utilisation.1 L'hormonothérapie avec progestérone, toutefois, ne présente aucun facteur de risques. Certains croient que cette combinaison favorise la détection précoce en provoquant un saignement anormal plus tôt.
Les recherches analysent plusieurs autres facteurs susceptibles de jouer un rôle d'activateur pour le cancer de l'endomètre. Aucune preuve formelle n'a encore été faite concernant ces facteurs.
â–  Gras alimentaires. Depuis le début des années 1980, on croit que les gras alimentaires seraient l'élément de la diète le plus susceptible de provoquer la cancérogenèse. Même si certaines recherches de laboratoire semblent entériner ce point de vue, notamment pour le cancer de l'endomètre, les recherches chez les humains n'ont pas encore démontré hors de tout doute une telle corrélation. Au mieux, pour le moment, on peut dire que les gras alimentaires constituent un «risque potentiel». Il existe plusieurs mécanismes par lesquels, croit-on, les gras alimentaires pourraient activer les mécanismes du cancer, dont la biodisponibilité des hormones sexuelles.
â–  Sédentarité. Outre le fait que la sédentarité entraîne souvent un excès de poids, on croit que l'activité physique (y compris les tâches domestiques et les déplacements) peut limiter la quantité d'oestrogènes produite par les ovaires.
â–  Tamoxifen. Les femmes prenant du tamoxifen pour prévenir ou soigner un cancer du sein seraient deux à trois fois plus à risques2, ce qui peut être lié à l'effet du tamoxifen sur l'utérus, un effet qui ressemble à celui des oestrogènes tandis qu'il se manifeste par un effet anti-oestrogène aux seins.

 

Le cancer de l'endomètre a un symptôme : le saignement anormal de l'utérus. Le saignement de l'utérus est anormal chez les femmes en pré-ménopause s'il survient à des moments inhabituels. Chez une femme ménopausée, tout saignement de l'utérus est anormal. On constate qu'un tiers des femmes ménopausées qui consultent leur médecin au sujet de saignements anormaux de l'utérus ont un cancer de l'endomètre.

  • Pertes sanguines anormales en période postménopause : au début, les pertes sont généralement assez claires, devenant de plus en plus chargées de sang.
    Attention :
    comme ce cancer se déclare parfois au moment de la ménopause, tandis que les menstruations sont irrégulières, il peut se produire une certaine confusion qui doit être évaluée.
  • Crampes et pression pelviennes.
  • Douleurs au moment d'uriner.
  • Douleurs pendant les relations sexuelles.
  • Douleurs dans la partie basse de l'abdomen.

Il est important de mentionner que ces symptômes peuvent concerner n'importe quels troubles du système reproducteur de la femme et ne sont donc pas spécifiques au cancer de l'endomètre. Évidemment, il est important de se soumettre rapidement à un examen médical.

 

Traitements

 

Parce qu'il entraîne fréquemment des pertes sanguines, le cancer de l'endomètre est souvent diagnostiqué assez tôt. Et comme il progresse très lentement, un diagnostic précoce signifie souvent que la maladie est encore très circonscrite. Dans ce cas, une chirurgie arrive généralement (dans environ 80 % des cas) à éliminer le cancer.

 

Quand un cancer de l'endomètre est diagnostiqué, le traitement doit intervenir dès que possible, mais avant sa mise en route, le patient peut demander un second avis médical auprès d'un autre spécialiste.

 

Le traitement d'un cancer relève, le plus souvent, de services spécialisés et expérimentés. Il n'existe pas un traitement unique mais de multiples possibilités de traitement. Le choix de ce dernier impose une certaine expérience.

 

La chirurgie et la radiothérapie sont les méthodes les plus efficaces pour traiter ce type de cancer. Elles sont employées isolément ou en complément l'une de l'autre.



L'intervention chirurgicale implique l'ablation de l'utérus (hystérectomie). Les ovaires, les trompes de Fallope et les ganglions de la région sont généralement retirés. L'opération peut parfois être effectuée par voie basse sous coelioscopie, c'est-à-dire par les voies naturelles (sans incision). Le choix de la technique la plus adaptée relève du chirurgien.



Le choix d'une radiothérapie associée ou non à la chirurgie, est fonction des données de l'examen clinique et de l'analyse histologique des cellules.



La radiothérapie comporte deux modalités différentes, associées ou non entre elles : la curiethérapie (radiothérapie interne) ou la radiothérapie externe.



Lors de la curiethérapie, des implants contenant du césium ou du radium radioactifs sont placés, après l'intervention, au contact de la cicatrice du vagin. Ils permettent d'irradier très localement la tumeur. Ces implants sont laissés en place quelques jours au cours d'une hospitalisation d'une semaine environ. Dans certains cas, une curiethérapie à haut débit (par voie externe) peut être réalisée en hôpital de jour.
Pour la radiothérapie externe, on utilise un appareil qui projette des rayons sur la région à traiter. Cette technique nécessite plusieurs séances quotidiennes très courtes, réparties sur plusieurs semaines. Le traitement complet dure deux mois environ ; il est assuré en consultation externe sans hospitalisation.

â–  Échographie transvaginale. À l'aide d'une sonde insérée dans le vagin, le médecin obtient un portrait de l'utérus. Si l'endomètre paraît anormal, il peut pratiquer une biopsie.
â–  Biopsie. Le médecin prélève un petit morceau de tissu de l'intérieur de l'utérus pour le faire analyser en laboratoire. Cet examen peut se faire au bureau du médecin ou par curetage traditionnel avec parfois l'ajout d'hystéroscopie (fibre optique pour regarder l'intérieur de la cavité utérine).
â–  Test d'hormonodépendance. Avant le début d'un traitement, le médecin peut demander un tel test pour vérifier si des récepteurs d'oestrogènes sont présents dans les tissus. Si c'est le cas, la manipulation hormonale est susceptible d'avoir un effet positif pour cette patiente.

 

Si le cancer s'est étendu à d'autres organes ou s'il récidive, le médecin peut recourir à un traitement hormonal (progestérone, anti-hormones) ou à une chimiothérapie. Ces médicaments
circulant dans l'organisme par le biais de la voie sanguine peuvent attaquer de façon ciblée les cellules cancéreuses quelle que soit leur localisation.

 

> Prévention

 

Examen gynécologique. Le médecin palpe le vagin, l'utérus et la vessie pour détecter des masses suspectes. Pour observer l'intérieur du vagin et l'extérieur de l'utérus, il introduit un spéculum dans le vagin.

 

Le suivi gynécologique de la femme ménopausée permet le diagnostic précoce du cancer de l'endomètre. Chez une patiente traitée par tamoxifène, tout saignement, écoulement vaginal ou anomalie échographique de la muqueuse utérine doit être exploré à la recherche d'un cancer de ce type.
Il est important de ne pas négliger de signaler un saignement anormal, ce qui permettra une détection précoce.

 

Attention: un simple frottis vaginal, couramment appelé Pap test (de test de Papanicolaou), ne peut pas révéler la présence de cellules cancéreuses à l'intérieur de l'utérus.

 

La prévention repose, en partie, sur le contrôle des facteurs de risques modifiables. Ainsi, la lutte contre l'obésité permet de réduire la fréquence du cancer de l'endomètre.

 

- Maintenir un poids santé. Les preuves s'accumulent pour démontrer que l'excès de poids joue un rôle dans le développement du cancer en général et davantage encore pour certains cancers en particulier, dont celui de l'endomètre. Une recherche épidémiologique néerlandaise qui a suivi 25 000 femmes de 40 ans à 65 ans sur 13 ans a révélé que l'excès de poids était, chez les femmes postménopausées, l'un des deux principaux facteurs de risques pour le cancer de l'endomètre et l'hyperplasie de l'endomètre (l'autre facteur est la prise de médicaments oestrogéniques). Par ailleurs, des chercheurs suédois ont analysé les données épidémiologiques des pays de l'Union Européenne et ont découvert que 39 % des cancers de l'endomètre, dans ces pays, seraient reliés à un excès de poids.(Bergstrom A, Pisani P, et al. Overweight as an avoidable cause of cancer in Europe. Int J Cancer. 2001 Feb 1;91(3):421-30).

Personnes à risque
Un certain nombre d'éléments non modifiables augmentent - par rapport à l'ensemble des femmes - les risques d'être atteinte de ce cancer.
â–  Âge. La maladie affecte surtout les femmes postménopausées. Elle sera rare avant 45 ans.
â–  Race. L'incidence de ce cancer varie considérablement d'une région du monde à l'autre. En Occident, les femmes blanches sont les plus à risques.
â–  Nulliparité/infertilité. Les femmes n'ayant pas eu d'enfant ont trois fois plus de cancer de l'endomètre par rapport à celles qui en ont eu. Cet écart s'élargit jusqu'à huit fois dans un contexte d'infertilité.
â–  Haut taux d'oestrogènes. Ce cancer est souvent de type «hormonodépendant», ce qui veut dire qu'il peut être activé par les hormones naturelles que sont les oestrogènes.
â–  Conditions médicales associées. Diabète, hypertension, trouble de la vésicule biliaire ou de la glande thyroïde sont associés avec le cancer de l'endomètre. Ce lien pourrait être en fait en corrélation avec l'excès de poids associé à ces conditions.
â–  Hyperplasie de l'endomètre. Les femmes déjà atteintes de cette maladie sont plus à risques.
â–  Histoire familiale. Les femmes qui ont une histoire familiale ou personnelle de cancer de l'endomètre ou de cancer du côlon sont plus à risque.

 

- Limiter les gras alimentaires. Parmi les recherches qui indiquent un lien «possible» entre les gras alimentaires et ce cancer, mentionnons une étude de cas-témoins (695 femmes aux États-Unis) qui a trouvé une augmentation des risques reliée à la consommation de gras saturé (notamment le gras animal et les fritures) (Potischman N, Swanson CA, et al. Dietary associations in a case-control study of endometrial cancer. Cancer Causes Control. 1993 May;4(3):239-50). Cette recherche a aussi noté une réduction des risques reliée à la consommation de céréales. Une autre étude de cas-témoins (846 femmes en Suisse et en Italie) a aussi trouvé une relation avec la consommation de protéines et de graisses animales (Levi F, Franceschi S, et al. Dietary factors and the risk of endometrial cancer. Cancer. 1993 Jun 1;71(11):3575-81.). Une recherche plus récente de cas-témoins (671 femmes) a une fois de plus mis en relief le lien entre l'apport de gras alimentaire et le risque de cancer de l'endomètre (Littman AJ, Beresford SA, White E. The association of dietary fat and plant foods with endometrial cancer (United States). Cancer Causes Control. 2001 Oct;12(8):691-702). Rappelons que les experts en prévention du cancer recommandent de limiter à 25 % la proportion de gras dans l'alimentation. De plus, un apport riche en fruits, céréales et légumes (spécialement à haute teneur en bêta-carotène) réduit le risque de cancer de l'endomètre (Goodman MT, Wilkens LR, et al. Association of soy and fibers consumption with the risk of endometrial cancer. Am J Epidemiol 1997; 146:294.).

 

- Pratiquer régulièrement des activités physiques. Même si la corrélation entre la sédentarité et les cancers de l'endomètre n'est pas encore prouvée, une étude menée sur l'ensemble de la population féminine en Suède indique que l'activité physique (tant celle pratiquée comme loisirs que celle liée au travail et aux tâches domestiques) est susceptible de réduire le risque du cancer de l'endomètre après la ménopause (Moradi T, Weiderpass E, et al. Physical activity and postmenopausal endometrial cancer risk (Sweden). Cancer Causes Control. 2000 Oct;11(9):829-37.). De l'ensemble des recherches sur le sujet, on peut conclure que l'activité physique semble avoir un impact réel, mais modeste, sur le cancer de l'endomètre.

 

- Limiter l'apport d'oestrogènes. Si une personne doit suivre une hormonothérapie à la ménopause, il est recommandé que cette médication contienne de la progestérone afin de contrebalancer l'effet négatif des oestrogènes (Elit L. Endometrial cancer. Prevention, detection, management, and follow up. Can Fam Physician. 2000 Apr;46(4):887-92. Review.). Mentionnons que certains croient que les phytoestrogènes (oestrogènes d'origine végétale) ne représentent pas un facteur de risque, mais qu'elles atténuent l'effet néfaste des oestrogènes.

 

Source : passeportsante.net

 
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