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Mutuelle santé: PhlĂ©bite et Embolie pulmonaire

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Phlébite et Embolie pulmonaire

Les symptômes d'alerte

 

Une douleur au niveau du mollet ou de la cuisse

 

La douleur est diffuse, sorte de crampe persistante, accompagnée d'une lourdeur, sensation de chaleur, d'un œdème et d'une rougeur de la peau.Facteurs de risque
â–  Rester dans une position immobile pendant plusieurs heures : travailler en étant debout longtemps, faire de longs trajets en voiture ou en avion, etc. Dans l’avion, la pressurisation et la climatisation haussent le risque (ce dernier demeure tout de même minime : une personne sur un million2).
â–  Chez les femmes, le fait de suivre un traitement d’hormonothérapie de remplacement ou de prendre des anovulants. Ces médicaments contribuent à la coagulation du sang.
â–  Faire l’usage de drogues injectables. Il s’agit d’un facteur de risque d’une phlébite dans un bras.
Facteurs ayant un rôle mineur
â–  Être obèse.
â–  Fumer la cigarette.

 

Et si c'était une phlébite ? Ces symptômes peuvent en effet suggérer qu'un caillot sanguin migre vers le cœur et les poumons, et peut alors provoquer une embolie pulmonaire. C'est une urgence.

 

La phlébite et l'embolie pulmonaire

 

La phlébite et l'embolie pulmonaire sont deux manifestations de la maladie thrombo-embolique : un caillot (thrombus) se forme dans le réseau veineux des membres inférieurs (= phlébite ou thrombose veineuse) et peut migrer secondairement dans une artère pulmonaire (= embolie pulmonaire) 

 

Chez la majorité des gens, la phlébite se forme dans une veine des jambes. Dans beaucoup de cas, il est impossible d’en déterminer la cause précise. On sait toutefois qu’elle peut survenir à la suite d’une longue immobilisation, par exemple, après une chirurgie ou en raison d’un plâtre. Une chose est certaine : si la phlébite touche une veine profonde, de gros calibre, un traitement doit être prodigué de toute urgence.

 

Il importe de bien distinguer les deux types de phlébite, aux conséquences et aux traitements fort différents.

  • La phlébite superficielle. Dans ce cas, le caillot sanguin se forme dans une veine de surface. Il s’agit de la forme la plus courante, qui affecte surtout les personnes qui ont des varices. Elle occasionne douleur et inconfort. Bien que la phlébite superficielle puisse sembler anodine, on devrait la considérer comme un signal d’alarme. En effet, elle est généralement un signe d’insuffisance veineuse avancée pouvant conduire à une phlébite profonde.
  • La phlébite profonde. Lorsque le caillot sanguin se produit dans une veine profonde, dont le débit sanguin est important, la situation est plus dangereuse puisque le caillot risque de se détacher de la paroi de la veine. Porté par le flux sanguin, celui-ci peut alors traverser le coeur, puis bloquer l’artère pulmonaire ou une de ses branches. C’est alors l’embolie pulmonaire, un accident potentiellement fatal. Le plus souvent, ce type de caillot se forme dans une veine du mollet.Personnes à risque
    â–  Les personnes qui souffrent d’insuffisance veineuse ou qui ont des varices.
    â–  Les personnes qui ont déjà souffert de phlébite, ou dont un membre de la famille a déjà souffert de phlébite ou d’embolie pulmonaire.
    â–  Les personnes qui subissent une chirurgie importante et doivent, par conséquent, demeurer alitées plusieurs jours (par exemple, une chirurgie à la hanche) et celles qui doivent porter un plâtre.
    â–  Les personnes hospitalisées en raison d’insuffisance cardiaque ou d’insuffisance respiratoire.
    â–  Les personnes qui ont un stimulateur cardiaque (pacemaker) et celles auxquelles on a posé un cathéter dans une veine pour traiter une autre maladie. Le risque est alors accru qu’une phlébite apparaisse dans un bras.
    â–  Les personnes atteintes d’un cancer (certains types de cancers contribuent à la coagulation du sang).
    â–  Les personnes ayant une paralysie des jambes ou des bras.
    â–  Les personnes atteintes d’une maladie de coagulation du sang.
    â–  Les personnes qui ont eu une blessure ayant abîmé une veine (par exemple, une fracture à la hanche).
    â–  Les femmes enceintes, surtout en fin de grossesse et en période de post-partum.
    â–  Le risque de phlébite augmente avec l’âge.
     

Jusqu’à tout récemment, on entendait peu parler de phlébite. Pour attirer l’attention sur le problème, il aura fallu quelques décès par embolie pulmonaire, notamment ceux causés par de longs voyages en avion où les mouvements sont restreints (d’où le surnom de «syndrome de la classe économique»). Pourtant, la phlébite profonde touche plus d’une personne sur 1 000. En Amérique, elle est même plus fréquente que la crise cardiaque et l’accident vasculaire cérébral! Heureusement, les stratégies de prévention sont extrêmement efficaces.

 

L'embolie pulmonaire

 

L'embolie pulmonaire touche 100 000 Français chaque année. Il s'agit d'une atteinte grave qui peut entraîner la mort, une fois sur cinq, lorsqu'elle n'est pas prise à temps.

 

L'embolie pulmonaire est une affection si fréquente que toute anomalie respiratoire survenant de façon brutale doit faire évoquer ce diagnostic.

 

L'embolie pulmonaire a ses cibles privilégiées. Elle survient notamment chez les personnes qui ont déjà eu une phlébite, mais aussi, souvent, chez les patients en insuffisance veineuse, les femmes enceintes ou les personnes en surpoids.

 

> Causes d'embolie pulmonaire

  • Ralentissement de la circulation veineuse (insuffisance veineuse)
  • Hypercoagulabilité (coagulation du sang)
  • Thrombophlébite
  • Maladies vasculaires
  • Insuffisance cardiaque
  • Obésité
  • Contraceptifs oraux
  • L'âge avancé (personnes souvent alitées)
  • Grossesse, etc.

> Signes et symptômes d'embolie pulmonaire

 

Les phlébites superficielles se manifestent par l’apparition d’un cordon dur, douloureux, tuméfié, rouge et chaud sur le trajet d’une veine superficielle. Les phlébites profondes provoquent une tension douloureuse dans un mollet ou une cuisse, gênant la marche. La jambe ou la cuisse peuvent être enflées de façon nettement asymétrique. Il existe souvent une fièvre et une tachycardie (accélération de la fréquence cardiaque).

 

L'embolie pulmonaire avec coeur pulmonaire aigu se manifeste tout à fait différemment par une douleur brutale dans la poitrine :

  • Une douleurs à la base du thorax, légèrement sur le côté.
  • De la tachycardie (le pouls est très rapide)
  • De l'anxiété
  • Fièvre à 38°C environ.
  • De la toux
  • De la diaphorèse (sueurs-transpiration)
  • Difficulté à respirer, etc.

L'embolie pulmonaire survient quelquefois plus brutalement et se traduit par :

  • Une douleur plus violente au niveau thoracique.
  • Une syncope.
  • Une détresse respiratoire parfois accompagnée d'une cyanose (coloration bleue de la peau due à un défaut d'oxygénation).

> Traitement d'embolie pulmonaire

  • Traitement anticoagulant
  • Traitement thrombolytique
  • Intervention chirurgicale

Administration d'anticoagulants pour empêcher l'extension des caillots existants, mais également la formation de nouveaux caillots, avec héparine par voie intraveineuse, relayée par l'administration anti-vitamine K sous forme de comprimés pendant une période pouvant aller jusqu'à 6 mois.La phlébite est une maladie potentiellement grave, car elle comporte un risque que le caillot se déplace et se loge dans le poumon. C'est pourquoi il est important de consulter rapidement si une enflure à la jambe ou une nouvelle douleur au mollet se présente. Parfois, ces symptômes disparaissent d’eux-mêmes, mais ils risquent fort de ressurgir de nouveau. Je vous conseille aussi d’informer votre médecin si vous avez des varices qui deviennent rouges et douloureuses.
Heureusement, nous disposons de moyens efficaces pour prévenir et traiter cette affection. Mais souvenez-vous des mesures simples, comme éviter de rester debout plusieurs heures ou se lever et marcher quelques minutes durant un voyage en avion. Aussi, le port de bas de contention peut prévenir l’apparition d’une enflure persistante à la jambe et d’une sensation de lourdeur attribuables aux dommages causés à la veine par le caillot.
Dre Mélanie Gagnon
Source : passeportsante.net

 

Pour les cas graves, on utilise parfois les thrombolytiques (streptokinase, urokinase) qui accélèrent la dissolution des caillots existants.

 

Parfois, le recours à une intervention chirurgicale pour retirer le caillot sanguin (embolectomie) de l'artère pulmonaire nécessite une intervention lourde.

 

Le traitement préventif est particulièrement important : il repose sur la mobilisation (faire bouger) rapide après une intervention chirurgicale, un accouchement, etc.. (prévention des phlébites) mais également sur la contention du membre inférieur grâce à des bas ou des collant spéciaux.

 

> Prévention d'embolie pulmonaire

  • Traitement avec anticoagulant
  • Après une chirurgie, il est conseillé de ne pas rester au lit. Il est préférable de se lever et de marcher.
  • Bien s’hydrater. Les nutritionnistes recommandent de boire en moyenne deux litres d’eau ou de boisson (jus, bouillons, thé, café, etc.) chaque jour, à moins d’avis contraire d’un médecin. Cette recommandation sert de barème, mais ne repose pas sur des données scientifiques précises.
  • Ne pas porter de vêtements qui gênent la circulation, comme des chaussettes serrées aux chevilles ou aux genoux.
  • Pour prévenir la phlébite, les médecins encouragent les patients alités, ceux qui ont récemment subi une opération ainsi que les femmes qui viennent d’accoucher à se lever et à marcher le plus tôt possible. L’approbation du médecin est nécessaire.
  • Chez les personnes à faible risque d’avoir une phlébite profonde, l’utilisation de bas de contention durant des situations à risque est suffisante comme mesure préventive. Idéalement, on devrait se procurer des bas neufs tous les trois mois puisqu’ils perdent de leur élasticité avec le temps.
  • Chez les personnes à haut risque de phlébite profonde, le médecin prescrit parfois un médicament anticoagulant (héparine ou warfarine). Ce médicament peut être donné à titre préventif au moment d’une hospitalisation ou d’une chirurgie, par exemple.

- Au cours d’un long vol en avion

 

Voici quelques conseils qui peuvent aider à améliorer le confort et à prévenir la phlébite au cours de vols en avion d’une durée de six heures ou plus.

Dans le cadre du bilan d’un épisode de phlébite ou d’embolie pulmonaire, une anomalie de la coagulation du sang d’origine génétique peut être découverte; dans ce cas, il faut en informer les membres proches de votre famille afin qu’ils réalisent également des tests sanguins.

  • Se lever à l’occasion pour s’étirer et marcher un peu. En position assise, pratiquer une quinzaine de mouvements de flexion et d’extension des chevilles toutes les heures. Cet exercice aidera à stimuler le retour du sang vers le coeur.
  • Éviter de garder les jambes croisées trop longtemps et s’assurer que le bord du siège ne comprime pas les vaisseaux sanguins des cuisses.
  • Porter des vêtements amples qui ne serrent pas trop les jambes et la taille afin de ne pas gêner la circulation sanguine.
  • Veiller à bien s’hydrater en buvant de l’eau avant, pendant et immédiatement après le vol.
  • Éviter de boire de l’alcool, qui déshydrate.
  • Durant le vol, éviter de prendre des somnifères, qui ont pour effet de ralentir les mouvements et contribuent à la stagnation du sang.
  • Éviter de dormir pendant des périodes prolongées (le risque de phlébite est plus élevé au bout de deux heures de sommeil). Pour dormir, surélever les jambes si l’espace disponible le permet.
  • Les personnes à risque de phlébite devraient discuter avec leur médecin avant leur départ de la possibilité de porter des bas de contention ou de prendre des médicaments anticoagulants.

Source : La Mutuelle Générale

 
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